La Suramortissement

Qu’est-ce que le Suramortissement?

Le Suramortissement est une mesure fiscale mise en place par le gouvernement français en 2015 afin de stimuler l’investissement productif des entreprises. Il permet à ces dernières de bénéficier d’une déduction supplémentaire de leurs amortissements sur les biens d’équipement acquis neufs entre le 15 avril 2015 et le 14 avril 2016. Cette déduction est de 40 % de la valeur de ces biens, ce qui correspond à une économie d’impôt immédiate pour les entreprises.

Comment fonctionne le Suramortissement?

Le Suramortissement fonctionne en complément de la déduction fiscale classique des amortissements des biens d’équipement. Concrètement, cela signifie que si une entreprise achète un bien d’équipement neuf pour une valeur de 100 000 euros, elle pourra déduire 40 % de cette valeur en plus des amortissements habituels. Ainsi, elle pourra déduire 40 000 euros de son résultat imposable, ce qui représente une économie d’impôt immédiate.

Exemples de Suramortissement

Le Suramortissement concerne tous les biens d’équipement neufs, à l’exception des véhicules de tourisme et des biens destinés à la revente. Les exemples de biens éligibles sont les machines-outils, les équipements informatiques, les robots industriels, les véhicules utilitaires, les matériels agricoles, etc. De nombreuses entreprises ont bénéficié de cette mesure fiscale, notamment dans les secteurs de l’industrie, de l’agriculture, de la construction, de l’aéronautique, etc.

Avantages et limites du Suramortissement

Le Suramortissement présente de nombreux avantages pour les entreprises, notamment une réduction immédiate de l’impôt sur les sociétés, une incitation à investir dans des biens d’équipement performants et innovants, une amélioration de la compétitivité, etc. Toutefois, cette mesure fiscale présente également des limites, telles que le fait qu’elle n’est valable que pour une période limitée et qu’elle ne concerne pas tous les biens d’équipement. De plus, elle peut entraîner des déséquilibres dans certains secteurs économiques, si certains acteurs en profitent davantage que d’autres.