Génération de fréquence somme (SFG)

Qu’est-ce que la génération de fréquence somme (SFG) ?

La génération de fréquence somme (SFG) est une technique optique qui permet de créer une nouvelle fréquence optique en combinant deux faisceaux de lumière de fréquences différentes. Elle repose sur l’interaction entre les champs électriques des deux faisceaux et un milieu non-linéaire. La SFG est utilisée dans de nombreuses applications, notamment en spectroscopie, en télécommunications, en physique des matériaux, et en biologie.

Comment fonctionne la SFG ?

La SFG nécessite deux faisceaux de lumière avec des fréquences différentes qui sont focalisés sur un milieu non-linéaire. Dans ce milieu, les champs électriques des deux faisceaux interagissent pour produire une nouvelle fréquence qui est la somme des deux fréquences d’entrée. Cette nouvelle fréquence est émise dans toutes les directions, mais la plupart des applications de la SFG utilisent une technique de détection spécifique pour mesurer la lumière émise dans une direction particulière.

Applications de la SFG

La SFG est utilisée dans de nombreuses applications, notamment en spectroscopie pour étudier la structure et les propriétés des molécules, en physique des matériaux pour caractériser les surfaces et interfaces, et en biologie pour étudier les interactions entre les biomolécules. La SFG est également utilisée en télécommunications pour convertir des signaux optiques de longueur d’onde différente.

Exemple de l’utilisation de la SFG

Un exemple d’utilisation de la SFG est la spectroscopie de vibration moléculaire en surface. En utilisant la SFG, il est possible d’obtenir des informations sur la structure et les propriétés des molécules à la surface d’un matériau. Par exemple, la SFG peut être utilisée pour étudier les interactions entre les molécules d’eau et les surfaces hydrophobes ou hydrophiles. La SFG est également utile pour étudier les interactions entre les protéines et les surfaces, ce qui est important pour comprendre les processus biologiques tels que l’adhérence cellulaire et la réponse immunitaire.